AÏKIBUDO CHAPONNAY

AÏKIBUDO CHAPONNAY

Aikibudo

 

L’Aïkibudo : voie de l’harmonie par la pratique martiale

  L’Aïkibudo est un art de défense individuelle créé par Maître Alain Floquet.

 De la synthèse qu'il en donne, le Daito Ryu Aikijujutsu et le Katori Shinto Ryu sont les deux berges d'un fleuve, le Yoseikan Shinto Ryu en est le lit, dans lequel s'écoule l'Aikïbudo.

Le texte «La genèse de l’aikibudo» présente l’histoire de cet art et comment il a été créé à partir de l’enseignement du Maître. Il est téléchargeable sur le site www.aikibudo.com (rubrique “Pratique de l’Aïkibudo”).

Etant devenu au XXe siècle une voie martiale, l’Aïkibudo prône aujourd’hui l’éducation du pratiquant au travers de mises en situation de défense. Il s’exprime notamment par des projections, des contrôles au sol et debout, des sutemi, des étranglements…

S’agissant d’un art, il n’y a pas de règles. Il n’y a pas de combat au sens propre du terme ni vainqueur ni vaincu. L’un des pratiquants (partenaire) prend le rôle de l’attaquant et, à ce titre, va délivrer des attaques de type saisies, frappes avec les mains ou les pieds, avec ou sans armes. Celui qui lui fait face va devoir appliquer les techniques de défense correspondant à cette situation, c’est-à-dire esquiver les attaques, se défaire des saisies, et ensuite projeter son partenaire au sol, au moyen d’une clé par une contrainte douloureuse et de là, l’immobiliser. Puis les rôles s’inversent. L’attaque doit être réelle et sincère.

De même, la technique de défense doit être efficace, sans devenir brutale. Le respect de l’intégrité du partenaire est un principe fondamental. L’art est bâti sur l’esquive, sur la souplesse et sur la technicité. Il ne doit pas y avoir de recours à la force physique.

Avant de commencer l’apprentissage des techniques, il est nécessaire de savoir se déplacer. 

L’apprentissage commence donc par l’art du taï sabaki (déplacements spécifiques du corps ayant pour but d’éviter l’attaque adverse et de la canaliser) ainsi que celui de l’ukemi (les chutes). Dans la pratique, la chute permet de se défaire d’une contrainte. Viennent alors les éducatifs (hojo undo) que l’on compte au nombre de 5 et qui permettent de travailler des notions fondamentales. Avec les te hodoki (techniques de dégagements), vous allez apprendre à vous sortir de situations de saisies statiques, sans utiliser la force (qui est contraire à la notion d’aïki) mais en utilisant votre corps et en mettant en application les fondamentaux.

Ce noyau ne saurait être complet sans y ajouter les 2 kata (enchaînements codifiés) fondamentaux propres à l’Aïkibudo que sont les kihon nage waza (techniques de projection) et kihon osae waza (techniques d’immobilisation). Ces kata renferment l’essentiel de l’apprentissage. Leur maîtrise vous demandera beaucoup d’investissement mais vous fournira les bases d’un bon aïkibudoka. A cela s’ajoutent encore d’autres éléments que vous découvrirez durant votre parcours et qui sont décrits dans le programme technique, téléchargeable sur le site aikibudo.com. Mais l’Aïkibudo ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans la pratique des armes.